road king harley

le velo du chef

La nouvelle Road King 2013 arrive vêtue d’une nouvelle robe bronze et noir pour fêter le 110e anniversaire de son géniteur Harley-Davidson. Depuis 2009, elle ne cesse de s’améliorer pour nous faire vivre le tourisme léger à son meilleur.

Grâce à un moteur plus facile à exploiter doté d’une courbe de puissance bien remplie, à une boîte de vitesse plus conviviale et parfaitement étagée pour goûter au meilleur du gros couple et une partie cycle plus rigide et plus précise, le vaisseau amiral offre un tout nouvel agrément de pilotage.





Le confort demeure excellent jusqu’à 105 km/h, au-delà de cette vitesse un pilote de taille moyenne sentira une légère vibration au niveau du casque, comme avec la majorité des parebrises hauts et droits comme celui de la Road King. En revanche, l’assise et la position demeurent confortables au fil des kilomètres pour le pilote comme pour le passager, qui profite lui aussi de repose-pieds de type plateforme. Vous pourrez de plus apporter quelques bagages ou rapporter les achats grâce aux deux grandes sacoches rigides fermant à clé, la même qui barre le commutateur de contact.

Côté freins, la grosse Harley dispose d’un puissant système à 3 disques de 300 millimètres pincé par des étriers à 4 pistons. Ce système offre une puissance plus que satisfaisante, mais demande comme pour la plupart des cruisers de ce poids (356 kg) d’utiliser le frein arrière combiné au frein avant pour obtenir une courte distance de freinage. La Road King dispose également d’un système ABS de nouvelle génération plus précis et plus transparent que le premier système offert il y a quelques années.

Difficile de la prendre en défaut, la Road King 2013 c’est tout le charisme des Harley-Davidson de l’époque enrichi des évolutions techniques actuelles. Pour 20 099 $, la belle de Milwaukee propose de découvrir des paysages et des lieux sympathiques, dans le confort et la convivialité, seul ou avec l’être cher.


Un moteur qui sait se faire aimer
Sous le large réservoir de 22 litres, le gros bicylindre arbore fièrement son gain de cylindrée par rapport à la précédente génération. Discret au ralenti, il agrémente la balade de sa sonorité légendaire à chaque accélération soutenue. En ville, il permet de descendre bien bas dans les tours et de reprendre doucement sans broncher, le tout accompagné d’une sensation mécanique bien présente et jouissive.

La large plage d’utilisation du TC103 facilite le tourisme au gré de l’inspiration. On se laisse mener tout en douceur en ajustant simplement la cadence syncopée du moteur. Toutefois, il sera difficile de résister à ne pas ouvrir les gaz de temps à autre pour l’écouter et sentir la poussée de couple. Pour une relance plus franche, il faudra tout de même descendre d’un rapport, là où cette mécanique à culbuteur montre le meilleur d’elle-même grâce à ses 100 lb-pi à 3250 tr/min.

Sur une route sinueuse, la dernière évolution de la partie cycle démontre tous ses bienfaits. Terminé le temps où la Road King se dandinait généreusement en entrée de virage. Grâce au nouveau cadre lancé en 2009, cette horrible sensation se voit complètement réglée. Désormais la Road King se montre non seulement plus stable, mais également plus précise et rassurante.




[td][/td]


[td id="image_2_caption" class="caption" style="padding: 0px 6px;"][/td]La large plage d’utilisation du TC103 facilite le tourisme au gré de l’inspiration. (Photo: France Ouellet)
Du confort pour la balade

L’assise et la position demeurent confortables au fil des kilomètres pour le pilote comme pour le passager, qui profite lui aussi de repose-pieds de type plateforme. (Photo: France Ouellet)

Les+
Efficacité et charisme du bicylindre 103
Confort pour le pilote et le passager
Convivialité surprenante compte tenu du poids et du gabarit
Partie cycle saine

Les-
Turbulence au niveau du casque à vive allure
Attendez, je cherche…